samedi 6 juin 2009

Le Pen et le Front National: trente-cinq ans de luttes pour en arriver là!

Article de Réfléchir et Agir utile à la réflexion

Le Pen et le Front National: trente-cinq ans de luttes pour en arriver là!


Trente-cinq ans de luttes d'un « patriote » pour en arriver à assurer l'élection du candidat des lobbies financiers et « du » lobby communautaire; l'élection du partisan, avec son gourou Jacques Attali, d'une gouvernance mondiale. Trente-cinq ans de luttes contre « le système », « la bande des quatre », « l'établissement », pour déclarer in fine en janvier 2007, à trois mois de sa dernière présidentielle: « Je suis au centre-droit ». Rappelant, dans Paris-Match, qu'il appartenait en 1958 au Centre national des indépendants et paysans (CNIP) d'Antoine Pinay: « J'étais du centre droit. Je défendais les mêmes idées que maintenant (...) Ce n'est pas moi qui me suis déporté vers l'extrême droite, c'est le corps politique français qui s'est déplacé vers la gauche ». Et cerise sur le gâteau: « Je suis assez gaulliste, le dernier peut-être ». Et il annonce déjà qu'entre Jacques Chirac (dont avec une grande clairvoyance il n'excluait pas la candidature encore en janvier 2007) et Nicolas Sarkozy, il choisirait le second en cas de deuxième tour où il ne figurerait pas. Il faisait donc campagne, en père tranquille, en homme du centre droit presque respectable, sur le conseil de sa fille Marine et dans le fol espoir de réitérer paisiblement son score de 2002, juste pour la gloire. L'aboutissement d'une « banalisation conservatrice » de bon aloi en quelque sorte, oublieux d'avoir dit un jour fort justement: « Un FN gentil, ça n'intéresse personne ». Nous y reviendrons.


Un peu d'histoire permettra de mieux comprendre « l'équipée sauvage » de Le Pen et du Front National dans la vie politique française.

Il est vrai que dans les années 1958-60, Le Pen pouvait prétendre poursuivre une carrière politique dans la droite traditionnelle et libérale (type giscardienne plus tard ou CNI). N'en n’avoir rien fait aura sans doute été le regret intime de sa fin de vie.

Le 23 octobre 1972, Le Point écrivait: « Composée par un quarteron d'aristocrates déchus, mais surtout par une cohorte de petits bourgeois déçus, de commerçants et d'artisans malheureux et amers, de soldats perdus de l'OAS, parfois aussi par des camelots du Roy rêvant d'éternels retours, par des catholiques intégristes et des ex-poujadistes, l'extrême-droite ressasse ses nostalgies sans leur trouver un havre politique ».

Deux jours après, le 25 octobre 1972 est créé le Front National pour l'Unité Française (FNUF) qui se veut clairement de « droite » (à une époque où plus un politique n'assume cette étiquette) et électoraliste, ce qui est une rupture avec la tradition extra-parlementaire de la droite nationaliste. Sous la présidence de Le Pen, la direction du Front est constituée d'un ancien royaliste, d'un ancien Franciste et ancien de la Charlemagne, d'une culotte de peau en éternelle croisade anti-communiste, d'un excellent journaliste ancien collaborateur, d'un chef de bande d'Assas... Première équipe rejointe l'été suivant par un directeur des ventes en grandes surfaces et par un ancien secrétaire général du PPF de Jacques Doriot. La majorité d’entre eux ont travaillé précédemment dans l'appareil de Pierre Poujade puis dans celui de Tixier Vignancour. Cette première équipe marquera durablement l'histoire du FN. Caractérisée par la richesse des personnalités, et donc l'individualisme, chacune avec ses réseaux de solidarité et d'amitié personnelle il était fatal que chacun se représente lui-même, aux adhérents de se reconnaître en eux. À l'exception des catholiques intégristes peu représentés à l'origine, ce premier « bureau politique » est assez largement représentatif de l'extrême-droite d'alors.


D’entrée de jeu, le FN entend relever l'étiquette et s'affirmer « de droite » car pour lui, dans le système politique de l'époque, la Droite n'est pas reconnue. Gabriel Domenech, rédacteur en chef du quotidien Le Méridional, et futur député du FN en 1986, écrivait en 1972: « C'est un fait bien connu depuis de longues années qu'il n'y a pas de députés de Droite en France. Jamais jusqu'ici un candidat de Droite n'a revendiqué cette étiquette, à croire qu'elle est infamante. On me dit que le FN qui va se créer va le faire, mais j'attends pour voir ». S'affirmer de droite est alors pour Le Pen « la façon la plus radicale de montrer son opposition »; mais une droite différente: populaire, sociale, nationale.

Déjà, le « programme » du nouveau parti apparaît « léger ». La question de l'immigration n'apparaît pour ainsi dire pas dans la brochure programme de 34 pages du Front National: tout au plus y occupe-t-elle 3 ou 4 lignes à la page 13. Dans les premières professions de foi électorales, en mars 1973, on peut lire: « contre l'invasion de la France par des indésirables »....

C'est Le Pen, dans son discours du 28 février 1973 à l'ORTF, qui en fait l’un de ses thèmes de prédilection, l'un des trois « essentiels » du programme, après la famille et l'école. « Si nous n'y mettons bonne garde, il se créera en France très rapidement un grave problème racial, plus grave que celui des Etats-Unis. Vous le savez, vous tous qui habitez dans les villes et les banlieues: personne n'ose en parler. Attendons-nous qu'il soit trop tard ? » Il faudra attendre le début des années 80, et l'arrivée au Front de Jean-Pierre Stirbois pour que le thème connaisse le succès que l'on sait.

Issu de l'OAS-Métro, des comités TV et du Mouvement solidariste (MJR, MSF, GAJ), Stirbois rentre au FN fin 1977 et au bureau politique en novembre 1978, chargé de la propagande et de l'implantation. Il devient secrétaire général en 1980, et le restera jusqu'à sa mort le 4 novembre 1988. Outre l'anticommunisme, Stirbois est l'homme d'un seul discours, celui de la lutte contre l'immigration qu'il aura l'occasion de développer violemment à l'Assemblée nationale le 9 juillet 1986...

Son obsession à marteler, à décliner ce thème sous toutes les formes possibles, son travail inlassable d'organisation et de propagande finiront par payer et par faire décoller électoralement le Front National.


« L'effet Dreux », en 1983, a en effet précédé « l'effet Le Pen ». Dreux est le premier succès à impact national enregistré par le FN. Ayant obtenu 16,72% des suffrages, Jean-Pierre Stirbois sut imposer au second tour à la liste RPR-UDF une alliance réduisant à néant les déclarations multipliées par les dirigeants nationaux de ces deux partis. Ce fut là le détonateur du décollage de Le Pen que celui-ci confirmera lors de son premier passage à l'Heure de Vérité, en 1984, où il devient en un soir aux yeux de beaucoup de Français un « phénomène de foire cathodique ».

Organisé après le « coup de tonnerre de Dreux », mais avant que la percée électorale du FN ne soit vraiment confirmée, le rassemblement de Saint-Vrain en septembre 1983 se déroule encore à l'ombre de la Francisque (l'allée centrale est baptisée « Av.Maréchal Pétain »!). Cette maladresse est rectifiée en septembre 1984, à l'espace Balard à Paris, première « fête des Bleu-Blanc-Rouge » où l'on s'efforce alors d'éviter les rappels historiques trop précis. C'est bien en 1984 qu'intervient une mutation du langage lepéniste du discours traditionnel de l'extrême droite pétainiste à celui de la « droite nationale » à prétentions républicaines et modernistes.

Avec les premiers succès électoraux (Européennes 1984: 10,95%, Cantonales 1985: 10,44%) apparaissent les premières frictions quant à la stratégie à suivre.Des recalés plus « présentables » de la « fausse droite » se bousculent au portillon des investitures dans l'espoir d'une élection. Ceux-là sont prêts à toutes les compromissions pour s'assurer d'un siège.

En 1983 apparaît comme directeur de cabinet de Le Pen, Jean-Marie Le Chevallier, cadre local du patronat et des Républicains Indépendants ; les deux vont bien ensemble. Cet homme des contacts discrets avec Michel Poniatowski et Raymond Barre a pour but de faire du FN le creuset de toutes les tendances de la droite au prix de tous les compromis. Il devient bien sûr un ennemi intime du secrétaire général. Il échouera heureusement et finira noyé dans le whisky et les petites combines lucratives à la mairie de Toulon. Le Pen, et c'est une triste habitude, s'est très régulièrement trompé sur la qualité et l'honnêteté des « hommes de confiance » dont il s'entourait.


De 1981 à sa mort, Mitterrand prend plaisir à favoriser l'essor du FN, hommage secret rendu à sa Francisque sans doute. Petites phrases pro-immigrés à la veille, ou presque, de chaque élection, mais surtout en instaurant la proportionnelle en 1986 pour atténuer l’échec prévisible de la gauche et limiter la progression gaullo-centriste. Il permet ainsi l'entrée de 35 députés du FN à l'Assemblée nationale (dont 5 seulement sont toujours plus ou moins au Front !) grâce à un score peu mirobolant de 9,7%. On voit alors apparaître, au grand dam des militants dévoués jour et nuit au mouvement aux côtés de Stirbois, de drôles de specimens humains...

Déjà en 1984, Gustave Pordea, une créature du dictateur roumain Ceaucescu, avait payé 500 000 dollars en espèces sa place de député européen. Une pratique courante au FN où se payaient beaucoup des investitures. En 1986, c'est Pierre Ceyrac, grand pourvoyeur de l'or et de l'entregent de la secte Moon qui fait son apparition comme député du FN. En fait, au grand meeting à La Mutualité de 1984 il était déjà présent, avec Henri Blanchard, représentant de la secte en France, aux côtés du colonel Bo Hi Park et Thomas Ward venus spécialement de New-York.

Arrive aussi, toutes dents dehors, Jean-Claude Martinez, qui rêvait d'une écharpe de député depuis trop longtemps... Membre de la section socialiste de Sète dans l'Hérault, il n'avait pas reçu l'investiture pour les législatives de 1981. Il offrit ensuite sa candidature à l'UDF, puis au RPR qui la refusèrent. Il se rabattit sur le FN in extremis en 1986. Le Pen en fit un député au détriment de son vieil ami Alain Jamet. Martinez, homme brillant, d'une grande faconde et d'un arrivisme forcené vient de quitter le Front, n'ayant pas vu renouveler sa sinécure au Parlement européen. Il faut cependant lui reconnaître le mérite d'avoir été très long à trahir. Sont arrivés également en 1986, pour participer aux agapes parlementaires, « les horlogers » (membres du Club de l'Horloge): Bruno Megret, Yvan Blot, Jean-Yves Le Gallou, trois « technocrates » dont Le Pen estimait avoir besoin pour « présenter bien ». Megret, ancien membre du comité central du RPR (1979-1981) et président des Comités d'Action Républicaine (1982-1988) était programmé pour être l'artisan d'une « stratégie de rassemblement » avec la droite classique, contrant les thèses plus radicales de Jean-Pierre Stirbois.

Le Pen joua alors la carte Megret contre Stirbois. Il nomma Megret en octobre 1987 directeur de sa campagne présidentielle et délégué général en 1988. Seule la mort suspecte de Stirbois en novembre 1988 empêcha un clash inévitable entre les deux hommes: un national-populiste qui à la fin de sa vie voulait prendre exemple sur Jacques Doriot et un national-conservateur sans doute guidé et financé par une frange du patronat pour résoudre le « problème » posé par le FN, à l'époque véritable poison pour la droite.


La victoire de Marie-France Stirbois lors de la législative partielle de Dreux en 1989 (61,3% au second tour) fut un hommage posthume à la stratégie « populiste » initiée par son mari. C'est un fait incontournable. La seule député nationaliste jamais élue au scrutin majoritaire - et avec quel score! - a parfaitement résumé le sens de sa victoire: « Le 3 décembre 1989, j'ai fait la “preuve par Dreux” que, même dans le cadre du système électoral mis en place par nos adversaires pour nous étouffer, nous pouvions l'emporter sans appel. Nous avons gagné en restant nous-mêmes, sans compromission avec qui que ce soit, avec un langage clair et suivant une ligne nationale-populaire de rassemblement qui a été effectivement approuvée par une majorité absolue d'électeurs de toutes origines ».

C'était une manière de dire que Le Pen avait versé comme les autres dans la politique politicienne : chantage aux voix, accords douteux et occultes sur le dos des électeurs, népotisme - « la dérive monégasque » - qui atteint aujourd'hui son acmé avec l'imposition de Marine, course au cumul des mandats - pourtant dénoncé dans le programme de 1986 - etc... les griefs à l'époque commencent à ne pas manquer vis à vis des méthodes de Le Pen. Ils seront synthétisés dans la revue « Nationalisme & République » en 1990-1992 et largement repris par les partisans de Megret lors de la scission de fin 1998-1999.


A l'époque, ce n'était pas Marine ou une vieille maîtresse que Le Pen voulait imposer, mais sa femme Jany comme tête de liste aux européennes de 1999 pour le cas où il serait toujours inéligible, suite à l'affaire de Mantes-la-Jolie. Pour les « Horlogers » ultralibéraux déguisés en nationaux (comme le confirme aujourd’hui l’ “outing” du sionosouverainiste Henry de Lesquen ci-devant directeur de Radio Courtoisie), la coupe était pleine. Ils estimaient avec raison avoir apporté au FN rigueur, sérieux, formation, documentation et organisation et ne pouvaient donc accepter la candidature bouffonne de Jany Le Pen alors que le congrès de Strasbourg de mars 1997 avait consacré le ticket Le Pen-Megret pour les européennes de 1999. Déjà, ils avaient dû encaissé la nomination autoritaire par la grâce du père de sa fille Marine au comité central, alors qu'elle venait d'être recalée par les participants. Le Pen avait opéré déjà de même lors du précédent congrès de Port-Marly, en imposant sans vote le transfuge du RPR Jean-Michel Dubois. Bref, Le Pen estimait avoir tous les droits sur le fonctionnement du FN, agissant en despote plus ou moins éclairé par les illuminations de la providence. En septembre 1998, il désigne donc le fantasque Martinez comme directeur de sa campagne pour les européennes. Lors du conseil national du 5 décembre, il débute une « purge » qui entraîne la scission des « mégrétistes », il faut le dire préparée de longue main et à laquelle Le Pen, toujours sûr de lui et dominateur, ne croyait pas. On connaît la suite. Il y avait déjà longtemps que le nombre des militants avait fondu par rapport à la période faste de la fin des années 80, mais il s'en fallut d'un cheveux que le départ des cadres mégrétistes ne tue le Front. Et c'est avec un « appareil » exangue, majoritairement composé de cathos intégristes, que Le Pen connut, contre toute attente, la divine surprise d'avril 2002. Ne faisant finalement que 1,8% de mieux qu'en 1995, il bénéficia du vote de Français exaspérés par un Chirac immobile impuissant et stérile et un Jospin qui campait sur un bilan d'ailleurs fort éminemment discutable.

Dès février 1987, une étude de sociologie électorale d'une centaine de pages remise à Megret, Stirbois et Le Pen arrivait à la conclusion que le FN, sur la base d'une stratégie de rassemblement, de rupture avec le système politicien, et sur les thèmes qui étaient les siens, disposait d'un potentiel électoral de l'ordre de 18% des suffrages. Avec un Front déjà en léthargie depuis 1999, il était illusoire d'espérer aller plus loin, en 2002 puis 2007, sans bouger et sans plus de troupes sur le terrain. La situation électorale du FN ne pouvait que se dégrader après le deuxième tour de 2002. L'apparition de Le Pen sur les écrans au soir du premier tour flanqué de Martine Lehideux et de Roger Holeindre avait tout d'une soirée d'adieu dans une maison de retraite. Pas de quoi mobiliser les électeurs pour le deuxième tour!


En ce qui concerne 2007, Le Pen aurait pu faire, dans une conjoncture extrêment favorable, si ce n'est le même score qu'en 2002, en tout cas obtenir un résultat supérieur au 10,4% obtenus. « J'ai commis une erreur d'appréciation » at-il admis sans vouloir mettre en cause la stratégie de « dédiabolisation médiatique » de sa fille Marine. Gollnisch, désabusé, déclarait pour sa part: « En réalité, on avait perdu depuis longtemps. Notre électorat était découragé par la diabolisation. Depuis 2002, il savait qu'on ne nous laisserait jamais aller au pouvoir. Il a choisi Sarko parce que lui, au moins, pouvait y arriver ». Aux yeux de beaucoup de ses électeurs, le Front avait donc perdu sa crédibilité, sa capacité à susciter un espoir de mieux, à défaut de véritable alternance. Il était épuisé dans tous les sens du terme. Pourtant, à la différence de 1988, 1995 ou 2002, Le Pen a bénéficié d'une très bonne couverture médiatique, trop peut-être, puisqu'elle le banalisait dans le paysage politique. Le Pen a alors été tenté, sur le conseil de sa fille, de normaliser son discours par rapport à l'idéologie dominante. Il a donc donné l'impression d'abandonner ses thèmes de prédilection au moment même où ses principaux adversaires s'en emparait. En ménageant Nicolas Sarkozy, les dirigeants du FN ont déroulé pour lui le tapis rouge du « vote utile ». C'est peu de dire que jusqu'à l'extrême fin de la campagne, lorsqu'il a fini par sentir que son « fonds de commerce » allait à la faillite, Le Pen a ménagé curieusement Sarkozy. Le 12 avril 2007, dans un entretien au Figaro, il indiquait ne pas avoir « d'a priori » contre Nicolas Sarkozy et évoquait « des points possibles d'accord et de convergence » avec le candidat de l'UMP. Il ajoutait ne pas avoir « de contentieux personnel » avec Sarkozy comme il en avait avec Jacques Chirac...

Or, Le Pen savait pertinemment qui était Sarkozy. Dans un communiqué du 15 janvier 2007, il écrivait: « Nicolas Sarkozy peut bien répéter près de 80 fois le mot France dans son discours, et exalter ”l'amour de la France et la fierté d'être français”, cela ne peut cacher le fait qu'il travaille en réalité à la disparition de la France dans un conglomérat euromondialiste ». Mais, le grand « patriote » était tenu de s'abstenir pour le second tour, parce que Sarkozy lui avait fait obtenir les parrainages qui lui manquaient pour être candidat (afin de pouvoir bénéficier d'un bon report de voix lepénistes au second tour) et parce que Brice Hortefeux lui avait obtenu une remise fiscale!

Le 1er mai 2007, Le Pen jouait donc les Ponce Pilate devant les grands malheurs qui attendaient la France, malheurs sans aucune mesure avec ceux qu'aurait pu occasionner la gourde Royal.

Dans ces conditions, s'abstenir était irresponsable, pire, c'était une trahison. Mais le 22 avril au soir, Le Pen valsait, un peu comme l'homme qui rit dans les cimetières.

Louis-Ferdinand écrivait justement dans Les Beaux Draps: « C'est pas commode à arranger les rénovations nationales et la conservations des sous... »
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*ancien collaborateur de Jean-Pierre Stirbois (1983-1988), collaborateur occasionnel de Jean-Marie Le Pen (jusqu'en septembre 2006), ancien directeur de la revue « Nationalisme & République ». 
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