vendredi 22 mai 2009

"Nous sommes tous des métis" ( surtout les Juifs puceux du Shtetl )

Le 22 mai marque le premier anniversaire de la fin des travaux de la commission Bouchard-Taylor sur les accomodements raisonnables. L'intellectuel français Tzvetan Todorov a justement fait de l'art de vivre ensemble sa spécialité. Il plaide pour la pluralité, mieux acceptée selon lui au Québec qu'en France.

Son prénom n'est pas facile à prononcer, on ne le voit jamais à la télévision, il n'accourt pas sur les scènes de guerre en jet privé, comme Bernard-Henri Lévy : Tzvetan Todorov est un modeste, un effacé même. Cet intellectuel français d'origine bulgare est beaucoup moins connu du grand public que sa compagne, la romancière canadienne Nancy Houston. Depuis plus de 25 ans, pourtant, il n'a cessé d'offrir au public, en une quinzaine d'ouvrages accessibles, une réflexion sur la démocratie et les exigences de la vie en commun. Un de ses thèmes de prédilection rejoint l'interrogation qui était à l'origine de la commission Bouchard-Taylor : comment bien vivre ensemble, avec et malgré les différences culturelles.

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TT: Nous sommes tous des métis, si on veut bien accorder au mot culture ce sens large, qui est un ensemble de comportements, de règles que nous partageons avec d'autres et qui nous permettent de communiquer avec eux. Tout le monde participe de plusieurs règles de comportement, donc de plusieurs cultures, et nous apprenons à passer de l'une à l'autre avec la dextérité d'un jongleur. Mais ce serait un peu trop simple si je n'ajoutais pas qu'il existe des situations dans lesquelles il y a un vrai conflit des cultures. Je pense, par exemple, à ce qu'on appelle les crimes d'honneur. Tous les pays européens ont connu au moins un cas de ce genre, où une jeune fille d'origine musulmane veut s'émanciper des règles que lui impose sa famille. Elle part avec un jeune homme entièrement différent. Et puis ses frères, ou son père, ou ses oncles, la torturent, la frappent et parfois la tuent. Face à des cas semblables, il y a une règle qu'il faut intérioriser : les lois d'un pays ne font pas partie de notre culture. Elles sont communes à des personnes de cultures différentes. Un meurtre reste un meurtre même s'il est qualifié de crime d'honneur, de coutume et de tradition dans un autre pays. Il n'y a pas à avoir à ce sujet la moindre tolérance.

Lactualite.com

Vous avez reconnu tous les ingrédients de la structure mentale Juive: promotion de l'immigration, du métissage et combat contre l'Islam (en raison de sa résistance au dogme libéral).

Todorov en vérité est bulgare mais aussi un peu Juif. Il a d'ailleurs jugé utile d'écrire un ouvrage sur la "Shoah" en Europe.

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