mardi 31 mars 2009

Oser le racisme et l'antijudaïsme



Chers amis lecteurs, de TOUS les pays !

Et singulièrement aux occidentaux gras, avachis, pleureurs, terrorisés, haineux de soi, geignards, souffreteux. Il faut oser le racisme, en un bloc, directement, entier.

Le grand mythe de notre temps, l'incroyable facétie de l'histoire, avec ironie a amené à ce que ce que l'on nomme "l'extrême droite" se soit convaincu des vertus de la démocratie, entendue en l'état actuel, c'est à dire blafarde, graisseuse, vulgaire, menteuse, jouisseuse, salope. On reproche sans cesse aux oiseaux comme nous, les infâmes, d'être mathématiquement perdus, bourrins stratosphériques, boulets désespérants, vaincus sempiternels. 

Oui la démocrassie a vaincu les esprits des hommes blancs. L'extrême droite s'y est convertie. D'un coup, comme ça. Par de petites concessions, par de grosses trahisons, la mouvance nationale s'est enfiottée jusqu'au delà de l'humainement possible. Le bulletin de vote, le 1+1= 0 a gagné partout, jusque chez ceux qui étaient encore jusqu'à il y a une guerre mondiale de vrais hommes, entiers, honnêtes, droits, durs, romantiques un peu. Ca y est, nous voilà négociant, ronchonnant un peu, regardant en coin, mais prenant à pleine main les bulletins du "suffrage U" et le bon gros pognon des élections demi-perdues. 

"C'est qu'il faut être réaliste, con !". Ah mais voyez, c'est qu'on pourrait quand même, même parvenus à nos ultimes défaites, leur retourner le joli argument, luisant, brillant, tonitruant dans les cieux parlementaires. "Con ! Mais c'est bien fini ça !".

Le petit fasciste démocratique, la queue mollassonne et placée au côté, a secrètement son petit rêve des grands soirs nazis. Il se dit que, mine de rien, Hitler a montré que "c'était possible". Et donc, démocratant partout, surtout contre ceux qui ont un peu de parenté avec lui, il affirme sans craindre d'être chahuté, que vraiment, le sérieux du sérieux, le sérieux sérieux, c'est bien de "jouer le jeu", de lancer ses hameçons sur le fleuve Fronce, sur la France PMU, sur les Gaules-Pastis, sur les culs aryens qui, comme Bernadette, verraient alors par un hasard de l'histoire la lumineuse réponse droitiste, là languissante, pute, enrobée comme une princesse orientale de flonflons transparents: la voilà enfin la dictature raciste éclairée, toute nue, toute vraie, s'offrant au peuple enfin lucide, enfin en face du réel.

Et nous, les casse pieds permanents, les trotskystes de la mauvaise humeur, les empêcher de voter en rond, d'être fascistes démocratiquement corrects, les zantisémites-zantisionistes, nous donc salement vicelards, salement cons. C'est vrai. C'est très certain, comment ne pas adhérer à cette vérité si étincelante: à force d'exercice pédagogique, le bon populo, dira enfin "Ah que nous avons été niais et bien culs de ne pas avoir pris le bulletin des espérances !". Oui, à n'en pas douter, même après les doutes, c'est bien net: il suffit d'expliquer que nous sommes résolument démocrates et après, bien putain, bien salopes, on instaurera une dictature juste ce qu'il faut d'analysante, de prospectivante, qui soit résolument à même de purger, de purger mais sans trop faire de mal, sans trop verser de sang, sans trop violer les molles consciences, sans trop taper, sans trop violenter. Là encore par les mots suaves de la persuasion.

C'est bien clair ? Il suffit d'être patient. Mettez vous aux échecs, vous verrez entre deux conférences nos troupes progresseront dans les esprits. Le peuple, monolithique, d'un seul bloc, même si le problème réside dans le fait qu'il n'en est pas un, fera marche arrière ! Il ira, c'est inscrit, vers le redressement. Il plébiscitera, il fascistera comme il faut, il renoncera à ses erreurs sous les mélopées des flûtes devenues douces de la rhétorique nationaliste ! Oui, comme ça con, comme ça, c'est imprimé !

Voilà la belle carmagnole qu'on écrit. L'extrême droite, qui n'est ni extrême ni de droite, a bien appris sa leçon de castration. Eunuques volontaires, déguisés en tortionnaires pour la galerie Juive ! Elle joue son rôle: terroriser le cul de prolétaire aryen, lui bien faire sentir à quel point être un homme c'est finir impuissant et que devenir femelle est en vérité un gage bien plus sûr de pouvoir user d'un petit impact sur le réel. C'est sûr, l'UMP offre à son électeur une semi-lueur de scintillement d'effet sur sa petite vie, un petit pour boire, un petit "tip" en forme de défiscalisation... La galerie a ses cons et les partis roulent là dedans, dégringolant de catastrophes en farces, toujours plus pour le profit des gros gras collabos, des Juifs, des illuminés progressistes, des pragmatiques.

Voyez vous donc, nous, on est les cons casse pieds. On a "rien compris". Le réel donc c'est de faire du peuple qui nous fait vomir celui qui votera pour nous. Et c'est logique, c'est authentiquement limpide: la vase pourrissante accumulée et gelée sous forme de quart bourgeois prolétarien votera pour ceux qui, c'est dit et proclamé, entendent bien envoyer le bazar dans le décor, faire exploser la fragile pyramide, saper les fondations de la précieuse société jouissante jusqu'à se pisser dessus !  C'est sûr ! Le populo va renoncer à son Pastis, à son whisky, à la lune, aux nichons pour une fantastique aventure à condition qu'on lui garantisse quand même des changements mous, résolument calmes, tout à fait sereines, tout à fait inoffensifs, des changements sans vagues, des courants d'air tièdes, des petits soupirs, des rêves sans répercussions, un fascisme sans fascisme.

Le royal bulletin ! Le royal triomphe du "bon sens" comme si le peuple en avait ! S'il en avait, le bazar serait pas le bazar, l'Everest serait pas au Niger ! Mais on nous le dit, le fasciste morderne, le semi-fasciste, le petit-peu fasciste, le démocrate autoritaire, le démocrate honnête, le bourgeois démocrate a bien lui le vrai secret: dans le merdier ou on est s'est enfoncé à toute allure, délibérément, fanatiquement, on va en sortir comme ça, par revirement. Cap à 180° !

Nos cons donc, nous reprochent notre colère anti-Juive, nos abus de langage. Il est vrai que dans cette situation, on aurait tort de dramatiser: le roi Juif tient tout, baise nos filles ou les offre à toutes les peuplades de la planète, suce le gras pognon des masses aryennes suantes, égorgent en plus tous les humains colorés du monde sous notre label, indiquant, pute, que le service après vente est bien blanc que si réclamations il y a c'est encore le cul blanc qu'il faudra assassiner. Le Juif lui aura déjà pris ses arrangements, il aura déjà tout calculé, comptable-Juif, il aura bien acheté sa paix avec ceux qu'il a égorgé. Nous, cons finis, serons là pour jouer les catharsis. Il suffira de se faire lyncher. Tranquillement, avec style. D'ailleurs nous avons nos cloportes qui déjà s'emploie au guichet: les blancs salopes, les blancs catins, les CGT-PSF, les Humanistes-du-droit, les traîtres de toutes taille et de tous poids. Ah ils rament, ils veulent faire venir les colériques masses du tiers monde ici, pour que ça aille plus vite, qu'ils nous dérouillent bien, que ça soit bien saignant... Les Juifs eux, d'un palais à l'autre, rigoleront de la farce, pousseront au crime, fourniront les alibis, les armes, les prétextes, les sous, tout pour tuer l'aryen. Préparant la prochaine guerre contre les Jaunes ou les Noirs, contre tout ce qui n'est pas encore bien ficelé Juif.

Nos droitistes démocrates, au fond, n'y croient pas. Ils ne veulent pas du pouvoir. Sans quoi ils ne voudraient pas se faire élire. Ils sont creux. On agite leur coquille pour pousser le cinéma un peu. Pour mobiliser les foules ahuries, saoules. Donnez le pouvoir à qui ? Des fascistes ou ? Ou ça des racistes ? Nulle part ? Il est ou le programme clair et net de redressement racial, les déportations, les déploiements militaires, les purges anti-rouges, les purges anti-roses et surtout les purges anti-capitalistes ? C'est ou ? Nulle part. On serait bien emmerdés chez nos détracteurs fascistes-démocrates de gagner le pouvoir. On serait pris de court, on voudrait quand même pas non plus appliquer les idées. C'est juste comme ça, histoire de divertir, de faire comme si que. Mais sincèrement non, jamais monsieur l'agent, c'était comme ça, c'était un peu par colère, mais pensez ! Jamais pour du sérieux, non, point. Nous on a jamais voulu appliquer ça ! C'était pour les banquets, pour les fêtes ! C'était des programmes beaujolais ! On voulait pas écorner quand même la structure, on veut pas déranger !

Ah les salopards ! Ils s'étoufferaient d'être réellement et simplement aryens. Ca c'est trop dur, trop difficile à digérer. Tricolore comme ça, après tout. C'est révolutionnaire,c 'est pas en rupture. Mais aryens, non, niet, ah jamais. Horreur que d'y penser. 

Nos adversaires le disent: il faut voir la réalité en face et bien se dire que rien ne changera et que dans cette faillite, trois sièges de maire, un député et un cirque TV par mois c'est déjà le Pérou du raciste défait ! Allez cons, en rang et votez ! Qu'on se soit pas ouvert la panse pour rien quand même, que nos danses aient pas été sans résultats, que Marine soit bien le cul assis sur un parlementaire tabouret ! qu'elle hurle aux trahisons, qu'elle soit bien installée, qu'elle pousse bien le jeu, qu'elle cocufie bien les derniers carrés !

Soyons sérieux, soyons racistes. Mais attention, le vrai pas celui de SOS, pas le racisme Juif, le petit racisme haineux et salope, le petit racisme monétaire, le petit racisme assassin et pute. Non, le vrai, le généreux. Celui qui veut des races de belles factures, des hommes et femmes beaux et fermement eux mêmes, des colonnes d'Hercule par millions, alignés de façon splendide, soignés, éduqués, fières ! Des racistes autant qu'il y a d'hommes ! Tout cela c'est le grand programme anti-juif. Il n'y en a pas d'autres. Marine pourra remuer son cul avec son rictus nerveux et son sourire dépressif, cela ne changera rien: racisme et point. D'ailleurs nos idées sont bien plus avancées qu'il n'y paraît. Les noirs sont racistes. Les arabes sont racistes. Les Juifs d'ailleurs ont flairé la sale odeur de leur propre raclée qui émane de ces groupes qu'on faisait avancer comme des paquets contre l'aryen. Ah malheur ! pleure t'on à la synagogue...

Le turc aussi est salement raciste, comme le chinois. Tout ça raciste. Par millions qui rentrent. Mais le blanc, cocu charitable, Juif misère, il comprend rien. La connerie aryenne avouons le dépasse en dimension le vice Juif. L'aryen est con à s'en faire péter la cervelle mille fois par heure. Il donne tout: maison, femme, frigo, champs, ciel, âme, excuses, tout. Il veut qu'une chose, être remercié à coup de triques. Les nouveaux venus, pragmatiques, n'y voient pas de mal. Les Juifs y voient du bien. L'aryen n'y voit rien.

Dans ce chaos général, la science des opportunistes fascistes consiste donc à faire payer à ceux qui ont trois sous de tenue, trois sous de caractère et 15 tonnes d'or de réelle volonté révolutionnaire, c'est à dire à nous racistes positifs, racistes internationalistes, racistes amis des peuples, anti-Juifs résolus, amis des musulmans, la galette de leur insigne nullité.

On pouvait faire les démocrate en 1933. On était entre blancs. Aujourd'hui le nombre joue déjà contre. Inutile de s'enfoncer plus dans une voie de garage. On peut y faire luire quelques mots, pour exister le Juif, toujours lui, menteur et puant. Oui. Mais sans se raconter de grands délires de victoires zélectorales. Non. Maintenant c'est certain, tout ça finira pétard, finira IRA, finira guerre civile. C'est réglé, net, mathémtiquement limpide. Et en haut, chez les Juifs-républicains, chez les Dupont-Lévy, on sait bien qu'il faut retarder, qu'il faut garder l'équilibre, qu'il faut pourrir en paix encore trois semaines, trois mois, trois ans. Et là le bulletin a un effet hypnotique chez les foules ahuries. Ah le fabuleux changement ! Ah que demain, bien énervés on votera différent. Connerie goy... Comme si le Juif, comme si son ami franc mac, comme si la République admettrait un vote qui liquide en grande pompe la grande froutrerie en place ! On trouverait des excuses, des coalitions, des gendarmes, de tout ! L'armée US, israélienne, ce qu'on voudra !

Donc il faut être purs. C'est ça le luxe. C'est l'essentiel, être purs et authentique. Cessez l'esprit Juif du bulletin, des petits arrangements. Être dans la voie réelle, d'être précisément "réaliste", de voir les 12 millions de non européens "français" campés là, tenus d'une main de fer par les Juifs, de voir les ligues de vertus républicano-judaïques, de voir les partis, de voir le capitalisme, de voir les télés-radios-journaux, tout ça implacablement sionistes jusqu'au coeur de toutes cellules du corps...

Léonidas et ses 300 spartiates, voilà qui présente ! Voilà qui démontre ! Qu'on s'inspire, qu'on soit à la hauteur de la race !

Il faut oser le racisme et l'antijudaïsme. Pour notre bien et celui de l'humanité en général ! 

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