mercredi 25 mars 2009

Gilles Bernheim: rabbin et théologien catholique

- Ce dialogue judéo-chrétien n'est-il pas mis à mal par l'affaire Williamson, cet évêque intégriste et négationniste réintégré par le pape ?

G. B. : J'ai été extrêmement attentif aux propos de l'Église de France, qui a réaffirmé que quand on ne reconnaît pas Vatican II et qu'on est négationniste, on ne peut pas être chrétien. C'est un dévoiement, un fourvoiement du christianisme par une minorité.

La Provence

Fort de la Houtzpah, le culot Juif, la communauté ose, à mesure que son comportement sûr de lui et dominateur se manifeste de plus en plus radicalement, des sorties délirantes.

Vous voilà donc édifiés: pour être chrétien, il faut croire éventuellement en Jésus mais aussi et surtout aux chambres à gaz.

Pour être Juif faut il croire au génocide arménien ?

Toujours prompts à inverser victimes et bourreaux, notre rabbi avançait que la crise allait, non pas enrichir les Juifs, mais bien leur créer des problèmes:

"La crise et la précarité peuvent renforcer cet antisémitisme.

La candidature de Dieudonné aux européennes comme "candidat antisioniste" n'est pas faite pour apaiser les esprits… Manipuler les gens par un bien triste humour et n'avoir aucun message social et moral, c'est affligeant."

A qui la faute ? L'antisémitisme ce n'est jamais de la faute des Juifs...

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