vendredi 27 mars 2009

Collabeur

"PORTRAIT - Installé à Drancy, Hassen Chalghoumi s'investit dans le rapprochement des religions et le dialogue entre islam et judaïsme. Un engagement qui lui vaut le soutien de beaucoup, y compris celui du président de la République, mais qui ne plaît pas à tout le monde. Ce Tunisien a été visé à plusieurs reprises par de mystérieuses représailles.

Camp de Drancy. Mai 2006. Un imam inconnu, costume élégant, français hésitant, demande la parole : «À quelques mètres d'ici, des personnes innocentes ont souffert d'une injustice sans égale, avant d'être déportées à Auschwitz, juste car elles étaient juives.» 

Il reçoit insultes et menaces téléphoniques. Et le soutien chaque jour plus explicite des organisations juives.

«C'est un homme sincère et indépendant», défend Samy Gozlan, du Bureau national de vigilance contre l'antisémitisme. «Lui n'est pas influencé par des autorités étrangères.» Le ministère de l'Intérieur et des Cultes, en peine avec son Conseil français du culte musulman, l'observe avec circonspection. «Il est isolé, glisse-t-on, n'a pas vraiment d'influence.»"

Le Figaro - Bloch Dassault

Et c'est connu les associations de "lutte contre l'antisémitisme" ne sont sous la coupe d'aucune "autorité étrangère" et certainement pas celles de l'ambassade israélienne...

Toujours l'inversion accusatoire.

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